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Étude panquébécoise sur les compétences des titulaires d’un doctorat

Description du projet

Plusieurs témoignages qualifiés d’«alarmants» ont récemment été relayés par différents médias au sujet des difficultés d’insertion professionnelle de certains diplômés du doctorat. Au Canada, à l’instar d’autres pays de l’OCDE, la problématique liée à la «perception d’incompatibilité entre les compétences acquises par les titulaires d’un doctorat et les compétences recherchées par les employeurs potentiels (organisations publiques, privées et associatives)» (ADESAQ, 2017) est un sujet qui préoccupe de plus en plus. L’objet de recherche qui émerge de ces préoccupations soulève des questions cruciales: comment les doctorants sont-ils préparés à la vie active après l’obtention de leur diplôme? Quelles sont les compétences spécifiques de ces hauts diplômés et comment ces compétences sont-elles perçues en dehors des milieux universitaire et de la recherche publique? Ces questionnements sont au cœur de plusieurs discussions au sein tant des universités que des organismes de financement.

Ce projet vise une compréhension approfondie de cette problématique. Il consiste spécifiquement à:

  1. identifier les perceptions que les diplômés du doctorat ont des compétences acquises au cours de leur formation doctorale;
  2. examiner l’utilisation et la mise en œuvre de ces compétences ainsi que leur adéquation dans les professions exercées par ces diplômés (en tant que salariés ou travailleurs autonomes);
  3. étudier les perceptions que les responsables d’organisation (employeurs réels ou potentiels) ont des compétences des titulaires d’un doctorat;
  4. concevoir et valider un référentiel de compétences commun à partir des perceptions des diplômés et des responsables d’organisation.

La démarche méthodologique mise en œuvre vise à concilier l’analyse qualitative et quantitative à travers une approche mixte à devis séquentiel qui s’est déroulée en trois étapes:

Étape 1: étude qualitative basée sur des entretiens semi-directifs;

Étape 2: étude quantitative basée sur deux enquêtes par questionnaire;

Étape 3: triangulation et proposition d’une ébauche de référentiel de compétences commun.

Ce projet a été financé par 21 institutions, soit l’Association des doyens des études supérieures au Québec (ADESAQ) – qui en est le promoteur –, 17 universités québécoises, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Économie et de l’Innovation ainsi que les Fonds de recherche du Québec.

 

 

Équipe de recherche :

Marcelline Bangali, responsable du projet
David Litalien